Diplômée en physique, médiation scientifique et en sociologie, je quitte la banlieue parisienne en 2017 pour rejoindre Grenoble et ses montagnes. Je découvre ma curiosité pour l’art contemporain sur le campus universitaire, en animant des visites guidées sur les œuvres d’art qui s’y trouvent nombreuses.

En 2019 je commence à peindre des représentations de nombres particuliers, notamment pi et le nombre d’or, je crée des codes d’écriture qui représentent des valeurs numériques. Le rêve du métier d’artiste naît à ce moment là mais le doute l’emporte. Je deviens comptable dans une association de cinémas indépendants.

En apercevant d’autres métiers artistiques j’admire la liberté d’imaginer et de faire.

En 2022 mon corps m’impose une réflexion sur mes désirs, et plus globalement mon identité. Je décide alors d’assumer à temps plein mon désir de peindre.

A l’acrylique je peins des sujets abstraits sur des toiles de plus en plus grandes.

La composition implique des choix qui m’exercent à la liberté, comme une thérapie. Je m’amuse avec les repères, ceux qui nous guident ou nous limitent.

J’aime lier les sciences, la philosophie et la psychologie avec des sujets comme : le temps, la transmission, l’héritage, la quête de compréhension, ou encore le jeu. Je m’amuse à ouvrir des espaces d’émotion et de réflexion.

Jusqu’ici j’ai travaillé sur les représentations de nombres particuliers, du temps (3 600 secondes), avec des écritures mathématiques (Probabilité non nulle), le jeu de la vie (jeu de simulation mathématiques) (Stargate 925, 5251M), à partir du jeu de Go, et aussi sur papier des formes plus spontanées.